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Que faire lorsqu’on ne peut s’endormir qu’à 4 heures du matin ?

Frau liegt nachts wach im Bett.

Alors que certains dorment depuis longtemps, les personnes nocturnes ne deviennent fatiguées que progressivement. Ce qui est un problème pour beaucoup est tout à fait normal pour les « chouettes ». Découvrez ici pourquoi ce rythme de sommeil n’a aucune valeur pathologique et comment il est malgré tout possible de s’endormir un peu plus tôt.

Cette affirmation du Dr Vorster, chercheur en sommeil au Swiss Sleep House, est surprenante : « Un endormissement à 4 heures du matin n’est pas une erreur du rythme veille-sommeil, mais une prédisposition biologique. » De la même manière qu’il existe des lève-tôt, il existe des personnes dont l’horloge interne est nettement décalée vers le soir. Le corps de ces « chronotypes tardifs » ne devient réellement fatigué qu’entre 2 et 4 heures du matin – indépendamment de l’heure du réveil.

« Si vous ne devenez fatigué qu’à 4 heures, ce n’est pas un manque de discipline ni un mauvais sommeil – mais un chronotype normal. »
Dr Vorster, chercheur en sommeil, Swiss Sleep House, Berne

Le rythme de sommeil n’est pas un choix libre

De nombreuses personnes concernées essaient de se coucher plus tôt – en vain. « On peut avancer ce rythme naturel d’une à deux heures au maximum, mais on ne peut pas le reprogrammer complètement », explique le Dr Vorster. Ainsi, quelqu’un qui s’endort durablement à 4 heures pourra peut-être, grâce à des mesures ciblées, avancer à 2 heures – mais jamais à 22 heures.

Ce qui aide réellement : la lumière du jour le matin. Immédiatement après le réveil, il faut sortir au moins 15 minutes. Faire du sport dans la matinée, éviter la caféine après 15 heures et réduire les sources lumineuses au fil de la journée aident le corps à devenir fatigué plus tôt.

Mieux vaut adapter son travail et son mode de vie à son corp

Vivre durablement à contre-courant de son horloge interne n’est pas bon à long terme. Le chercheur conseille donc : « Cherchez, si possible, un métier qui correspond à votre chronotype. » On trouve beaucoup de « chouettes » dans la restauration, les milieux créatifs ou parmi les travailleurs de nuit. Le sujet peut aussi être délicat en couple : l’ouverture et une bonne communication sont alors essentielles.

Le fait est le suivant : se coucher tard n’est ni faux ni maladif, c’est inné. De petits ajustements peuvent aider à décaler légèrement le rythme. Mais pour bien dormir sur le long terme, il faut avant tout une chose : prendre son horloge interne au sérieux.

Le conseil du Dr Vorster pour les couche-tard :

« Commencez votre journée avec de la lumière naturelle et du mouvement – si possible avant 9 heures. Évitez la lumière vive le soir. Des lunettes filtrant la lumière bleue ou l’abandon strict des écrans après 20 heures peuvent aider à avancer l’endormissement progressivement jusqu’à deux heures. Des décalages plus importants ne sont cependant pas possibles pour des raisons biologiques. »

Référence :
Dr Albrecht Vorster, chercheur en sommeil au Swiss Sleep House à Berne (entretien personnel, 13 août 2025)